Je n'ai aucune certitude et je le vis bien. (C'est faux)

Je ne suis sûre de rien.

Jamais.

Je n’adhère à rien à 100%.

Jamais.

Quand je parle d’un produit, d’une entreprise, ou même d’un concept, je suis toujours consciente de toutes ses failles.

J’ai un radar à failles.

J’aurais pu réussir ma vie en faisant des audits. Ou en étant troll professionnel sur internet.

Sauf que j’ai jamais LA solution.

Parce que toute solution comporte des failles.

Et j’ai un radar à failles (tu suis?)

Je n’adhère à 100% au discours de personne. J’ai pas de mentor.

J’ai toujours le « oui mais » qui vient.

Je vois où ça coince, où vous (vous ?) mentez.

J’aimerais tellement un jour trouver une voie simple, claire, dans laquelle m’engager à fond.

Ça doit être tellement reposant, d’avoir des convictions.

C’est tellement « attractif » aussi pour les autres, de montrer ses convictions, de montrer le chemin, la marche à suivre.

Qu’on nous prenne par la main.

Afficher un avis fort et inébranlable, ça c’est vendeur!

Mais je suis pas calibrée comme ça, moi.

Aujourd’hui l’abondance d’information est telle qu’il y a une injonctions à avoir un avis sur tout. Jean-Michel est tour à tout expert en virologie, en géopolitique…

Et il donne son avis sur tout, partout.

J’ai longtemps vécu ça comme une tare, et c’est encore parfois le cas.

Mais aujourd’hui je me dis:

– Et si c’était une force au contraire ?

– Pas une force bling bling, pas une force qui flatte l’ego (ah ça non

), mais un vrai « plus » dans le monde?

Douter de tout, ne trouver de sécurité intérieure dans aucune « solution », passer pour qq’un qui ne sait pas ce qu’il veut, et tenir debout jour après jour, ça je vous le dis, c’est une fuc@&€# force !

Des bisous à celles qui se reconnaîtront dans ce Syndrome du « Oui Mais »!

Vous n’êtes pas seules