Il doit y avoir une sorte de loi universelle, ou sinon il faut que je la théorise, qui dit que plus tu essaies de bien faire, plus t’as des casse-couettes qui viennent te dire que t’en fais pas assez.

Coucou les couturières à qui on demande de coudre des masques gratuitement.

On s’offusque beaucoup plus facilement d’une mini imperfection d’une personne engagée que d’une maxi déviance d’une personne qui n’en a rien à foutre.
On se trompe de cible

Combien de fois ça m’est arrivé de dire: va donc troller la page de Monsanto au lieu de me dire que mon livre sur la consommation responsable a nécessité du papier!
Si la déforestation t’intéresse, focus sur l’huile de palme par exemple, t’auras de quoi faire!

L’image contient peut-être : texte qui dit ’Tu te trompes de cible! (ou l'art de regarder ses propres fesses avant d'ouvrir sa bouche) @ @lasaladeatout’

Attention, sujet à tiroirs, cette idée peut aussi entraîner les suivantes:
– le concept de “poutre dans l’œil”: ou comment tu peux critiquer quelqu’un sur sa consommation tranquillement installé dans ta maison bien chauffée, depuis ton smartphone et sur Facebook.
– le concept de “responsabilité individuelle” sur laquelle on peut parfois fixer toute notre attention alors que la responsabilité collective est comme un éléphant caché derrière un brin d’herbe juste à côté : typiquement le cas des couturières cité plus haut, qui se font emmerder alors que… Wait… On en parle ou pas de la gestion de la crise et de la commande de masques par ceux qui sont censés nous protéger?

Bref: résumons simplement : lâchons nous la grappe, regardons nos fesses (c’est dur, il faut être souple) et faisons au mieux.


Je dis ça comme ça mais il faut absolument que tu lises mon e-book “Tordue et alignée !”, c’est pour ton bien!

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