Hier l’une d’entre vous me disait en rigolant: « Tu nous parles tellement de tes règles que si tu tombais enceinte tu ne pourrais pas nous le cacher 
«
« C’est tellement vrai
Et en même temps vous savez quoi?
C’est fait exprès 
On dirait que par défaut l’être humain est un homme blanc hétéro calibré comme une machine à produire du capital.
Spoiler: non^^
La plupart du temps, les règles ne sont pas pathologiques, néanmoins elles influent sur notre énergie 
, notre humeur, notre santé globale, notre productivité.
, notre humeur, notre santé globale, notre productivité.Nous ne sommes pas des robots avec toujours le même niveau de santé et d’énergie qu’on recharge la nuit.
Elles ne sont pas un problème en soi, c’est le monde qui n’en tient pas compte.
Alors normalisons le fait d’en parler!
J’ai pas un post-it avec marqué « J’ai mes règles sur le front », mais je vous montre comment j’en tiens compte, et comment dans mon monde à moi, elles existent.
C’est un sujet et un non sujet à la fois.
Un truc du quotidien pour des millions de personnes, et on fait comme si ça n’existait pas.
Donc j’en parle comme tel, sans en faire pour autant une revendication ou quoique ce soit. J’en parle comme un truc qui existe, juste.
Comment je m’autorise à me reposer, à grotter, à me replier un peu sur moi-même à cette période.
Parce que ça me semble juste « normal ».
Faudra qu’on parle de cette notion de normalité.
Pour moi c’est absolument pas un tabou, une gêne, une honte ou un signe de faiblesse si je suis moins performante à ce moment-là.
C’est comme ça, c’est tout.
Pourquoi je me cacherais de ça?
Parce que j’ai peur qu’on ne me confonde plus avec un robot?
Vous m’avez prise pour une chaîne de montage ?
Bref, j’ai mes règles et je le vis bien
Et vous?
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