Maintenir la vision, kézako?
Non, je ne reviens pas d’une retraite de yoga avec Jeanne-Zoé, coach en spiritualité.
Oui, comme beaucoup d’entre vous, j’éponge et je ramasse le stress et l’anxiété ambiante.
Je suis perméable, c’est la preuve que je suis vivante, je respire, l’environnement a une influence sur moi et j’ai une influence sur lui.
J’absorbe, comme un sol sain va absorber les fortes pluies, contrairement à un sol mort, stérile, qui ne va pas se laisser pénétrer et les envoyer ailleurs jusqu’à ce qu’elles fassent de gros dégâts.
Je me protège, j’apprends, je m’adapte, et entre 2 phases de découragement, je maintiens la vision d’un nouveau monde qui est en train d’émerger.
Je fais le deuil d’une éclosion de ce monde dans la douceur.
Un accouchement, ça fait mal, il y a des spasmes, des contractions.
Je maintiens la vision en me disant que mon échelle du temps est trop courte.
Une société ne change pas du jour au lendemain.
J’en vois les prémices, de cette évolution.
La patience n’est pas mon fort, je suis pas maître Yoda. Je n’ai pas bcp de pouvoir, juste sur ma vie et mes choix.
Mais cette vision, même si elle vacille parfois, elle ne s’éteint jamais.
Je ne sais pas pourquoi.
Comme quand tu sais que le héros va survivre à la fin du film alors que là il est sacrément en mauvaise posture.
Alors je vous donne un bout de lumière de ma petite flamme aujourd’hui, et je compte sur vous lorsque la mienne sera prête à s’éteindre.
Je vous embrasse 
(De loin et avec un masque)
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