Disclaimer : je n’ai pris aucune substance illicite avant de rédiger cet article.
Les objets et les aliments ont-ils une âme ? Tu trouves que c’est une drôle de question ? Eh bien pas tant que ça.
C’est un concept dont on parle peu et qui pourtant fait du bien à notre minimalisme.
J’ai découvert cette idée il y a environ 4 ans dans cet ouvrage : « La colère – Transformer son énergie en sagesse » de Nhat-Hanh Thich (excellent livre que je vous conseille, d’ailleurs, c’est un maître bouddhiste)
Dans ce livre, l’auteur aborde les origines de la colère, et surprise, il y parle de l’alimentation, en particulier de la viande.
Y a eu une étincelle dans ma tête quand j’ai lu ça, je te jure, une révélation !
Eh bien oui, il explique qu’en mangeant un animal mort, on intègre en nous, dans nous, dans nos cellules, sa souffrance, sa peur, etc… (bon on intègre aussi plein de culpabilité, même enfouie, et un peu d’antibiotiques, mais c’est autre chose).
Depuis, cette idée ne m’a jamais quittée.
Je suis végétarienne depuis plus de 4 ans donc je ne mange plus de viande, mais j’essaie d’appliquer cette théorie au reste de mon alimentation.
Et je ne cesse d’en faire l’expérience.
Pas plus tard que la semaine dernière, je disais encore à Beau Chéri : « C’est bizarre, mais dès que je pars plus de quelques jours de la maison, je me sens inconfortable dans mon ventre. »
Mais en fait non, y a rien de bizarre, c’est juste que quand je ne suis pas chez moi, déjà je mange moins de légumes, et si j’en mange, ce ne sont pas ceux de mon panier AMAP, la plupart du temps ce sont des légumes de supermarché pas bio.
(Voir mon article : « 10 raisons pour passer au panier AMAP »)
J’adore mon producteur de légumes bio, chez qui je vais chercher mon panier toutes les semaines.
C’est un homme qui est passionné par son métier, vraiment.
Ses légumes sont cultivés avec amour, ça se sent.
Il met son âme dans ses légumes, ses légumes ont une âme. Nous y voilà.
Depuis que je suis devenue végétarienne, je sens que mon niveau de conscience s’est élevé.
Je me sens mieux.
Et depuis que je mange exclusivement bio, j’ai encore franchi un cap supplémentaire dans le mieux-être.
Bon, le problème c’est que maintenant, dès que je ne mange plus bio, frais et local pendant quelques jours, je ne me sens pas très bien.
Alors quand je me dis que des gens ne se nourrissent que comme ça, tout le temps, ça m’attriste.
OK il n’y a pas que l’alimentation qui entre en ligne de compte pour le bien-être physique et mental, mais ça joue beaucoup.
Comment on peut se sentir bien quand on mange un max de pizzas surgelées et de carottes transgéniques orange fluo ?
Et des steaks hachés 1er prix ?
Et des pommes de l’autre bout du monde pleines de pesticides ?
On mange la peur, on mange la souffrance, on mange l’injustice, on mange l’exploitation animale et humaine, et en plus, on mange des produits nocifs et très peu des nutriments essentiels.
Vous avez envie de mettre ça dans votre corps vous ?
Je crois vraiment qu’on sous-estime le pouvoir d’une alimentation bio et saine sur notre bien-être MORAL.
Sur notre capacité à ressentir de l’empathie. A ralentir, à être plus conscient.
Qu’est-ce que vous en pensez ?
Est-ce que vous aussi vous avez remarqué une différence dans votre état d’esprit depuis que vous avez arrêté la viande ou les produits industriels ?
Ou est-ce que vous pensez juste que je suis folle à lier ?
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Je trouve ta réflexion extrêmement intéressante. Il m’arrive souvent de mettre une âme dans certains objets, et également dans mes légumes. Quand je les épluche en vue de les cuisiner, je les remercie, et quand je dois les mettre au compost parce que je ne me suis pas occupée d’eux assez vite, je leur présente mes excuses (et je me flagelle parce que je hais ce gaspillage…). Je ne suis pas encore au tout bio, et je ne ressens pas cet inconfort que tu ressens quand tu ne manges pas selon des habitudes, mais je le comprends tout à fait.
C’est un très bel article en tout cas, qui amorce plein de réflexions. Je me le garde bien au chaud !
Merci <3
Bonjour Marie . Je ne sais pas si c’est parce qu’on mange bio , vėgé etc que notre esprit change . Ce qui est certain c’est que quand on est dans cette démarche , c’est qu’on est déjà dans un autre niveau de conscience . On choisit cette vie parce qu’on a conscience qu’on n’est pas la race suprême mais bien un élément d’un tout . On respecte mère nature … ça me fait penser à un article que je viens de lire dans le flow magazine : le concept de l’unbuntu . Notre bonheur est lié à celui de notre entourage . Je pense que c’est vrai autant en parlant des gens que de la nature . Au fond n’est ce pas le 1er principe licorne 😉
Hello
J’aurais du mal à parler d’âme pour les légumes, déjà que c’est un concept lié intrinsèquement à la religion, mais même d’un sens plus large il va de paire avec l’être vivant animal, humain ou non.
Par contre, je pense que les légumes, mais aussi les objets qui nous entourent absorbent les émotions des êtres vivants qui ont participé à leur conception. Ton agriculteur y met tout son amour, les légumes « stockent » cette émotion. C’est un concept fumeux, oui je sais, c’est comme l’homéo ça se base sur la puissance vibratoire, et il n’y a rien de prouver 😀 Mais il n’empêche que je fais attention à l’émotion dont je charge mon environnement, et j’ai déjà vu ma fleur changé par ça (elle fleurissait pas, je me suis fâchée à son encontre le matin en partant, le soir à mon retour elle était toute ouverte, et est resté comme ça des semaines 😀 )
Bisous
Nous ne sommes pas folles, jolie licorne! La prise de conscience, le changement d’alimentation, les produits toxiques et nocifs en moins jouent certainement sur le fait qu’on se sent mieux dans cette nouvelle façon de consommer!
Idem, je me sens bien mieux depuis que j’ai drastiquement baissé ma consommation de viande, je frôle désormais le zéro et vu comme je me sens mieux, je vais facilement l’atteindre très vite. Les fruits et légumes bio et de saison provoquent en moi de nouvelles fringales et envie de cuisine, de gourmandise à s’en lécher les babines après et là … BONHEUR!
Je suis carrément avec toi sur ce coup-là!