Des fois, j’ai des abonnées qui me suivent depuis longtemps qui m’envoient des petits messages ou mails pour me remercier des conseils lus sur mon compte ou dans mes e-books, et qui me racontent des tranches de vie.
Je crois que parmi ces messages, mes préférés entre tous sont les messages de femmes qui ont divorcé et qui malgré tout ont retrouvé la sérénité financière en me lisant.
On sait que le divorce fragilise les femmes financièrement.
Or nombre d’entre elles retrouvent la sérénité après leur séparation malgré des revenus plus bas, après avoir subi des années un conjoint qui ne prenait pas ses responsabilités à ce niveau là.
Un conjoint qui n’avait pas les mêmes valeurs ni la même façon de concevoir le budget / la consommation / les dépenses. Qui dépensait à tout va, refusait que le budget soit un projet commun du couple / de la famille. Les culpabilisait de ne pas vouloir être dans la surconsommation comme eux. Refusait de voir à moyen / long terme.
Alors quand je lis des femmes qui sont 1 an ou 2 après leur divorce et qui me disent : « Ça a été dur mais ça y est, les choses sont posées, je sais où je vais, et même si j’ai moins, j’ai tellement l’impression de profiter plus de mon argent ! », j’ai vraiment l’impression d’avoir réussi ma vie !
Non, je ne suis pas une briseuse de ménages, j’estime juste que nous avons le droit d’avoir une vision claire de ce qu’on veut faire de notre argent et de ne pas subir les choix ou les non-choix de notre conjoint. Il n’y a pas de raison que les concessions ne se fassent que dans un seul sens !
Des visions très différentes de la gestion de l’argent signifient souvent des visions très différentes de plein d’autres choses essentielles.
Et je peux vous dire pour avoir vécu les 2 situations que c’est extrêmement reposant de vivre avec quelqu’un qui a (grosso modo) la même vision de l’argent que soi.
Mais que si ce prince charmant financier n’arrive pas tout de suite : être seule, c’est vachement bien aussi^^
En bref : parfois, la sérénité financière peut aussi passer par gagner moins !
Je pose ça là.