Lorsque je parle de préparation de la retraite, beaucoup d’entre vous sont intéressées par le sujet et d’autres sont crispées. 

Il y a des personnes qui écrivent inexorablement que de toutes façons ça ne sert à rien, que la retraite n’existera plus à ce moment-là, ou qu’on sera toustes mort.es, ou que le système financier se sera effondré, bref, ces gens que j’appelle dans ma tête « mes survivalistes de l’Apocalypse » !

Je rigole, mais en vrai, je ne jette pas la pierre à ces gens-là et de mon côté, j’entends ce qu’iels disent et j’y suis même sensible !

C’est pourquoi, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ma vision globale, et pas uniquement financière de la préparation de ma retraite.

J’ai appelé ça plus globalement « Préparation de mon futur » car il s’agit d’actions que je mène aujourd’hui et qui, pour certaines, pourront aussi me servir avant la retraite en cas de besoin.

❌ Disclaimer : parler d’argent amène toujours des tensions, notamment chez les personnes qui n’ont pas la capacité d’épargner actuellement, ce que je comprends très bien.

Dans cet article, je vais parler de ma situation.

J’ai des privilèges et j’en suis consciente. J’ai pris des directions et j’ai fait des choix personnels également.

Ce que je vais vous raconter là n’a pas de valeur de conseils, c’est un témoignage.

Je ne suis pas une pro de l’investissement, et je ne connais absolument pas vos situations donc je ne me permettrais pas de juger votre capacité ou non d’épargne.

🟠 Petit point de contexte : j’aurai 42 ans cette année, et j’ai commencé à me préoccuper de ma retraite à mes 40 ans, donc il y a une grosse année. 

J’ai fait une simulation de retraite et découvert que j’aurai à peine 1000€, même en travaillant toute ma vie. 

J’ai exercé des emplois peu rémunérateurs, dans le social, j’ai eu un peu de chômage, un peu de maladie, un congé mat, et maintenant je suis à mon compte depuis 5 ans. 

Pas la candidate idéale pour la retraite dorée !

Je suis arrivée à mes 40 ans quasiment les poches vides : pas d’épargne de toute ma vie d’adulte car ce que j’arrivais à mettre de côté au fil des mois partait à un moment de l’année, notamment dans les vacances. 

Je redémarrais donc chaque mois de septembre à zéro épargne. 

Un divorce est passé par là et avec lui son lot de précarité.

Bref, à 40 ans, je partais quasiment de zéro, et je compte faire le mieux possible pour les 20 ou 25 ans qui me séparent de la retraite !

J’ai aussi eu la chance de rencontrer mon conjoint actuel et de vivre avec lui à partir de mes 36 ans ce qui est un privilège au niveau financier. Je ne dépends pas de lui financièrement car je gagne ma vie, mais je ne suis pas seule, ce qui facilite grandement la vie financière.

➡ La règle d’or de l’investisseur : on ne met pas tous ses œufs dans le même panier.

J’applique cette règle à beaucoup de choses dans ma vie, comme la diversification de mes revenus par exemple. 

Pour mon futur, c’est pareil.

Je n’estime pas que c’est uniquement mon Plan Épargne Retraite qui va améliorer ma retraite.

C’est pour ça que j’ai beaucoup de choses à vous raconter dans cet article !

  • Mes investissements financiers pour mon futur

Je vais vous expliquer comment je prépare mon futur d’un point de vue purement financier.  Je ne fais pas que ça pour préparer ma retraite !

Si vous pensez que dans 20 ans le système des retraites n’existera plus et que le système bancaire se sera effondré, cette partie ne vous intéressera pas puisque je vais vous parler de mes comptes et produits financiers !

C’est parti !

1/ Mes retraites de base et complémentaires

Déjà, je pense que mes retraites de base et complémentaires existeront encore, même si d’après les projections actuelles on sera autour de moins de 1000€/mois et que nos droits sociaux s’amenuisent, donc je ne sais pas à quel âge j’y aurai droit.

2/ Ma capitalisation personnelle

Au-delà d’une épargne de précaution qui n’est pas là pour me servir à long terme, j’ai :

– un Plan Épargne Retraite éthique de chez Caravel

– une assurance-vie éthique de chez Goodvest (les 2 pas très remplis car je les ai ouverts en 2023 mais c’est sur la durée que ça va se jouer)

– 2 investissements (obligations) chez Lita, une entreprise qui permet des levées de fonds à des entreprises engagées

➡ Je place sur mon assurance-vie dans une optique à long terme (retraite), mais cet argent pourra également me servir de fonds de secours, en plus de mon épargne de précaution en cas d’urgence.

Je mets 100€/mois sur mon assurance-vie et 70€/mois sur mon PER.

Dans 20 ans, si tout se passe à peu près normalement, j’aurai à la grosse louche pas loin de 80 000€ au moment de ma retraite sur mon PER et mon assurance-vie réunis.

Placer son argent sur une assurance-vie ou un PER comporte toujours des risques de perte en capital, comme tout ce qui est ailleurs que sur un livret à la banque, mais ça rapporte normalement dans les 8 à 9% au lieu de 3% donc je prends le risque, sachant qu’en plus j’ai choisi des entreprises qui font travailler mon argent dans des projets vertueux, ce qui n’est pas le cas de la banque.

Si le système financier s’est effondré d’ici là (je ne crois pas à un effondrement total en 20 ans mais admettons), eh bien j’aurai perdu 170€/mois, qui de toutes façons ne sont pas utiles à ma survie aujourd’hui.

J’ai également 2 petits investissements chez Lita (La Fourche et Nous anti-gaspi). 

Si je récupère ma mise + un peu d’intérêts dans 4 ans comme prévu, j’utiliserai cet argent pour le réinvestir dans d’autres projets (en diversifiant sur 2 ou 3 projets à chaque fois, pas tous les œufs dans le même panier, on a dit !) et ainsi de suite jusqu’à ma retraite.

J’ai du mal à faire une projection, mais grosso modo, les intérêts de ces investissements peuvent me rapporter si je continue sur cette trajectoire entre 200 et 500€ par an, donc disons 6000€ sur 20 ans, sans compter le capital investi, et sans compter que je pourrai investir davantage en cours de route.

Cette projection c’est uniquement avec ma mise de départ.

➡ En bref, mes investissements financiers, en continuant comme ça, pourraient me rapporter pas loin de 90 000 ou 100 000€ au moment de ma retraite, pour un sacrifice aujourd’hui qui ne me paraît pas énorme.

Et ça, c’est seulement avec ce que j’ai enclenché à partir de mes 40 ans (j’aurai 42 ans en octobre), ça peut encore augmenter si mes revenus augmentent par la suite, et que je décide de me lancer dans d’autres investissements. Ou diminuer en cas d’accident de la vie avant.

Je précise que je ne souhaite investir que dans des entreprises éthiques, qui correspondent à mes valeurs écologiques et sociales. Mon souhait est que mon argent travaille à financer la transition écologique et non les énergies fossiles ou des projets écocides.

Ce post n’est absolument pas sponsorisé par qui que ce soit même si j’ai travaillé avec certaines des entreprises citées par le passé.

Je suis cliente de ces entreprises, ce qui montre bien que je crois en mes partenariats.

Il me reste des codes promo toujours actifs mais qui ne me rapportent rien :

  • Mon code LASALADEATOUT vous offre 20€ sur votre 1er investissement chez Lita (investissement possible à partir de 100€) : https://fr.lita.co/fr

Voilà ! Ici je n’ai abordé que la façon dont je prépare mon futur d’un point de vue strictement financier !

➡ Maintenant, parlons d’immobilier, de maison, d’autonomie et d’achats durables ! 

La team survivalistes, la suite devrait davantage vous intéresser !

  • Ma maison et comment je l’ai choisie pour mon futur ainsi que tous les investissements dans mon autonomie présente et future (ceux que j’ai déjà faits et ceux que j’envisage de faire)

(cette partie contient des collaborations commerciales)

▶️ Investir dans l’immobilier

Comme je vous le disais, je ne suis pas une conseillère en investissement, je n’y connais pas grand-chose et mes écrits ne sont que le témoignage de ma situation.

Je n’ai pas d’investissement immobilier, en dehors de ma résidence principale.

C’est quelque chose qui pourrait m’intéresser dans les années à venir, si ma situation le permet, mais ce n’est pas sûr. 

Si c’était le cas, j’investirais sûrement dans un petit studio en ville.

Mais on n’en est pas là du tout !

▶️ Investir dans sa résidence principale

Quand on lit ou regarde du contenu sur l’investissement, on nous dit qu’investir dans sa résidence principale n’est pas la meilleure chose à faire, d’un point de vue strictement financier.

C’est pourtant ce que j’ai fait, matrixée par des générations avant moi de personnes rassurées par l’investissement dans la pierre et dans le toit au-dessus de leur tête !

Je ne suis pas une investisseuse dont il faut suivre les conseils et j’agis autant avec mon coeur qu’avec mon cerveau : j’ai un lien affectif avec ma maison.

Enfin, quand je dis « ma maison », je devrais plutôt dire : « celle de la banque », car oui, je suis endettée jusqu’à mes 60 ans. 

Je suis endettée sur 20 ans. C’est un risque, et surtout un coût énorme.

J’ai quand même réussi à ce que l’endettement s’arrête avant l’âge de la retraite et j’en suis déjà contente. À la retraite, j’aurai une maison entièrement payée.

▶️ Les frugalistes purs ont une autre manière de faire, ils préfèrent économiser drastiquement, acheter cash quelque-chose de petit, même un fourgon aménagé pour commencer, puis un studio, puis une maison. Si c’était à refaire, j’aurais sûrement aimé prendre cette direction !

Mais j’ai 41 ans et j’aspire au repos et au confort, j’ai donc choisi la facilité : la maison à crédit.

Depuis quelques années, ma vision de la consommation et de mes achats a changé et j’achète de plus en plus dans une optique à très long terme.

1/ La maison

Avec mon compagnon, on a fait un choix que d’autres n’auraient peut-être pas fait.

On a acheté une maison à la campagne, à 35 minutes de son travail en voiture.

On aurait pu, pour le même prix, acheter un appartement ou peut-être une toute petite maison sans terrain dans la banlieue de Rennes près de son travail, qui est hors de prix.

Je suis persuadée que vivre à la campagne, en plus du fait que les biens soient moins chers, est bien plus sûr et tranquille en cas de problèmes politiques et sociaux. L’avenir étant incertain, je suis rassurée d’être à la campagne plutôt qu’en ville.

Par contre, on est carrément dépendants des voitures (même si on pourrait en cas d’urgence faire nos courses à vélo à quelques kilomètres).

On a trouvé une maison rénovée écologiquement, avec une isolation chaux chanvre, un puits, pas de toilettes à eau (on n’a que des toilettes sèches), un poêle à bois comme unique moyen de chauffage et 6000 m² de terrain. 

▶️ Beaucoup de gens ont fui en visitant cette maison, mais nous c’était notre rêve. 

Nous ne pensions pas la trouver, on était plutôt en quête d’un lieu où créer ça nous-mêmes, et nous avons gagné plusieurs années.

Car oui, même si je ne crois pas à l’autosuffisance à 100%, je pense qu’une certaine forme d’autonomie ne peut qu’être une bonne chose au vu de l’évolution de la situation.

Ça fera bientôt un an qu’on est dans la maison donc on commence à avoir une vision assez claire de ses avantages et ses inconvénients.

Cette maison est déjà extrêmement bien isolée mais on compte encore améliorer des choses au fur et à mesure de nos moyens dans les années qui viennent.

Malgré le climat humide breton, la maison n’est pas humide du tout et ça c’est super agréable.

Actuellement, on dépense 100€/mois d’électricité mais on en consomme à peine 75% donc notre échéancier baissera l’année prochaine. On n’a peut-être pas le fournisseur le moins cher du marché, mais c’est un fournisseur d’énergie renouvelable qui nous convient pour le moment.

Nous sommes chez ilek depuis 4 ans et mon code de parrainage ILEK726185 vous donne 30€ sur votre 1ère facture de régul.

Vous pouvez toujours faire une simulation, ça prend 5 minutes : https://www.ilek.fr/souscription

Et on consomme environ 1000€ de bois sur l’année, avec une marge de manœuvre d’environ 20% car on ne s’est pas du tout privés au niveau du chauffage.

Parfois même, on n’a pas très bien géré et on s’est retrouvé avec 23/24 degrés dans la maison !

Sur une saison entière (d’octobre à mai), on aura dépensé environ 12 stères mais on peut faire mieux.

Il y aura aussi la taille de nos arbres qui nous ramènera un petit peu de bois, pas grand-chose, mais c’est toujours ça de pris.

Cet hiver, on a acheté un rideau thermique pour mettre devant le seul endroit mal isolé de la maison en attendant d’y faire des travaux plus durables. 

2/ Les autres investissements pour l’autonomie

Tant qu’on le peut et qu’on a les moyens, on investit petit à petit dans des choses qui vont favoriser notre autonomie future :

▶️ On a demandé un filtre à eau pour notre anniversaire

J’en profite pour vous redire que Pure Filters fait une offre à l’occasion de la sortie de ses 2 filtres et que vous avez -10% jusqu’au 9 juin en passant par ce lien : https://pure-filters.com/fr?codepromo=DBMAPF (ou en utilisant le code DBMAPF).

▶️ On a acheté de nouveaux outils

▶️ Les arbres : j’ai planté un noisetier, un abricotier, 3 kiwis, et 2 framboisiers et j’achète également des plants vivaces (brocolis et poireaux perpétuels) qui ne coûtent quasiment rien et durent des années.

On a déjà des pommiers et châtaigniers qui donnent énormément ainsi que d’autres arbres et fruitiers : pêcher, poiriers, framboisiers, etc.

Je verrai au fur et à mesure de nos moyens et de nos envies ce qu’on achètera en plus chaque année. Peut-être qu’avec le temps on investira également dans une 2ème petite serre. 

J’achète également des semences reproductibles ce qui me permet de récupérer les graines d’une année sur l’autre.

▶️ J’ai acheté et j’ai reçu en cadeau un carré potager anti limaces (qui fonctionnent très bien d’ailleurs)

Je constitue également au fil du temps un stock de livres sur le potager, les plantes médicinales et les plantes sauvages.

▶️ J’ai une marmite norvégienne nomade (un sac de cuisson qui permet de finir de cuire les aliments hors du feu et d’économiser de l’énergie) : mon code affilié SALADE10 vous donne -10€ sur la marmite : https://objetsbienfaits.com/products/marmite-norvegienne

▶️ J’ai acheté il y a 3 ans un bouilleur (c’est une très grosse marmite pour stériliser les bocaux, sans électronique)

▶️ Cette année je me suis achetée 3 sous-pulls Damart et des 2 paires de chaussettes chaudes, je considère que ça compte pour de l’autonomie, lol.

Mes envies futures :

– En arbres : un caraganier et un tilleul (dont les feuilles sont riches en protéines)… pour le moment^^

– Mon matériel de cuisine n’est pas super durable, donc je compte investir dans des poêles en fonte au fur et à mesure de mes besoins. Ça coûte très cher mais ça dure toute la vie. Ça se fera au fur et à mesure.

– J’envisage l’achat d’un chargeur solaire. Je ne vise absolument pas l’autonomie en énergie comme certain.es, car je ne suis pas du tout convaincue par le côté soutenable écologiquement de ces installations. Mais un chargeur, ça peut dépanner.

Bref, je verrai au moment où les besoins et les opportunités se présenteront, mais en tous cas l’idée, c’est d’acheter des choses qui durent toute la vie, au moment où je travaille et où j’ai plus d’argent que quand je serai à la retraite !

D’ailleurs je me rends compte que je manque un peu d’idées, quels sont pour vous les objets durables qui sont de vrais investissements à long terme ?

➡ Passons maintenant à tout ce qui est non financier mais qui me semble très important dans la manière dont j’envisage mon futur !

  • Mes investissements non financiers pour mon futur

▶️ Ce sont des choses que j’ai commencé à faire dès mes 25 ans sans m’en rendre compte, et c’est seulement aujourd’hui où je me dis que ça me sera utile pour mon futur !

Peut-être que vous aussi et que vous vous rendrez compte que vous avez des ressources non financières dans votre besace !

Encore une fois, je voudrais attirer votre attention sur les notions de sobriété heureuse et de pauvreté qui ne sont pas la même chose. 

Personnellement, j’ai connu les 2, et j’en ai tiré des apprentissages et des pratiques qui pourront me servir plus tard.

1/ L’habitude de la frugalité

J’ai eu mon déclic écologique à l’âge de 25 ans, et aujourd’hui je me dis que c’est une très grande chance de l’avoir eu si tôt.

▶️ Ça fait donc 15 ans que j’expérimente la sobriété (parfois heureuse, parfois subie) dans mon quotidien à différentes échelles.

Je sais vivre avec extrêmement peu, et c’est très rassurant.

Il y a énormément de choses que je sais faire, que je fais déjà ou que je peux dégainer comme cartouche en cas de baisse de ressources.

Par exemple :

– Je sais faire de la lessive gratuite 

– Je sais me laver à l’eau et utiliser un savon de Marseille par an s’il le faut (je l’ai fait des années, aujourd’hui je m’octroie le luxe des savons saponifiés à froid bio qui sentent bon !)

– Je sais entretenir toute ma maison pour rien du tout avec mes produits ménagers bruts

– Je sais fabriquer mon déo à 0,50€ et hydrater et nourrir ma peau pour moins de 3€/mois grâce au gel de lin maison et au macérats huileux maison

– Je prends une douche en 1 minute chrono, et pas tous les jours.

– Je sais ne pas vivre dans 22 degrés (bon, pas 14 non plus, j’ai testé et non merci)

– Je sais avoir des loisirs quasiment gratuits

– Je sais cuisiner des plats économiques et bio, d’ailleurs je saurais tenir un budget alimentaire de 250€ par mois pour 2 s’il le fallait en mangeant équilibré, même encore moins avec un potager

– Je sais tenir un budget, et même un très petit budget

– Je répare mes vêtements

– J’ai le réflexe de chercher ce dont j’ai besoin d’occasion

– J’ai arrêté de fumer il y a quelques années et je n’ai plus d’addiction ni d’habitude coûteuse

– Je sais me couper les cheveux seule, et couper les cheveux courts aussi, etc.

Bref, toutes ces compétences que j’ai acquises au fil des années en vivant une vie simple et plutôt décroissante, c’est plutôt un bon investissement pour le futur, je trouve, car je sais vivre avec peu d’argent ! 

▶️ Ça ne veut pas dire que je fais tout ça aujourd’hui, ça veut dire que ce sont des ressources que je pourrais activer en cas de besoin (chute drastique de revenus).

Néanmoins je continue à faire les 3/4 de ces actions car vivre simplement fait partie de mes habitudes maintenant. 

Je suis POUR vivre en dessous de ses revenus, c’est ce qui permet de mettre de côté pour des choses importantes.

Parce que perso, acheter de la lessive au lieu de faire ma lessive à la cendre en 2 minutes, ça m’apporterait rien de plus dans ma vie.

2/ Les connaissances

Je vous ai parlé juste avant de tout ce que je savais faire, mais il y a encore énormément de choses que je ne sais pas faire, du coup, j’investis du temps, de l’énergie et parfois de l’argent dans l’apprentissage. 

Par exemple : 

 – C’est ainsi que je termine ma 1ère année d’école d’herboristerie familiale, et que je vais enchaîner sur la 2ème (c’est un cursus de 3 ans)

– Côté non payant, je regarde aussi pas mal de vidéos YouTube sur les plantes sauvages, comestibles, etc.

– On se met au bricolage depuis qu’on est dans notre nouvelle maison, et on part d’assez loin donc c’est très bien, on apprend ! On a ainsi fait notre plan de travail de cuisine nous-mêmes et mon chéri a créé les planches de potager. Il a posé le parquet, et on va poser du papier peint.

Bref, c’est pas notre zone de génie, mais on apprend.

Régulièrement, on doit également regarder des tutos pour réparer des trucs.

On monte en compétences et on sort du système « ça marche pas, je jette ! ».

3/ La santé

On ne peut absolument pas prédire tout ce qui va se passer avec notre santé, notamment en ce qui concerne les maladies graves.

Néanmoins je mets tout en œuvre pour avoir une hygiène de vie correcte. 

J’aurai fait ma part, et je n’ai plus qu’à prier pour que le karma fasse la sienne !

▶️ Voici ce que je mets en place concernant ma santé physique :

– Je mange bio, peu transformé et végétarien.

– J’ai un mode de vie très sédentaire (travail de la maison sur ordi uniquement) donc j’essaie de bouger mais j’ai encore une marge de progrès à ce sujet. Par périodes, je marche tous les jours, la plupart du temps en forêt, mais il faudrait que je fasse au moins 2 fois par semaine une activité plus intense. Et en ce moment, avec le travail au potager, j’ai complètement lâché la rampe ! Ça compte un peu comme du sport, non ?

– Je me complémente en vitamine B12 toute l’année, en vitamine D l’hiver et souvent aux changements de saisons (sève de bouleau, spiruline, multivitamines, ce genre de choses)

– J’ai la chance de n’être quasiment jamais malade, mais pour les petits problèmes du quotidien, des tisanes et les huiles essentielles me suffisent depuis des années. Attention, quand je vous dis ça, ce n’est pas un rejet de la médecine allopathique quand il y a besoin !

▶️ Voici ce que je mets en place concernant ma santé intellectuelle :

– Eh oui, je parle de santé intellectuelle car je trouve qu’on n’en parle pas assez ! Ce n’est pas ça qui fera tout lorsque les conséquences du vieillissement arriveront, mais j’aime l’idée de faire fonctionner mes neurones ! Notre cerveau est comme un muscle qui a besoin de résoudre des problèmes pour ne pas s’atrophier ! Bon, en tant qu’entrepreneuse, mes neurones n’ont pas tellement le temps de faiblir !

– J’essaie de prendre soin de ma concentration : j’ai mis en place une hygiène de vie digitale assez drastique, je vous en reparlerai. Et je lis beaucoup, 1h par jour minimum. En bref : j’essaie de conserver l’habitude de traiter des infos complexes, de me poser sur des contenus longs, plutôt que de gober à la chaîne des contenus vidéos de 10 secondes.

▶️ Et enfin, j’essaie de prendre soin de ma santé mentale : 

– Une bonne hygiène de vie digitale, je développerai un autre jour mais c’est primordial.

Les réseaux sociaux sont extrêmement anxiogènes, et c’est mon lieu virtuel de travail donc je suis d’autant plus vigilante !

– Beaucoup d’occupations : le désœuvrement ne me réussit pas. Sans pour autant me déborder et frôler le burn out, je sais que j’ai besoin d’être bien occupée pour me sentir bien, donc je travaille pas mal, je fais beaucoup de choses à la maison, je pars en vadrouille, etc.

– Faire des choses pour me sentir utile, donner, contribuer. Je le fais surtout par le biais de mon travail en écrivant beaucoup de contenus gratuits et en proposant des e-books solidaires. Quand je reçois des témoignages de personnes qui ont suivi mes conseils et ont obtenu de bons résultats, ça me booste à fond !

– Voir du vert : je vais sur mon terrain ou dans la forêt quasiment tous les jours.

– Je ne me coupe pas totalement des actualités, mais je vais les regarder quand JE le décide, je ne scrolle pas indéfiniment de catastrophe en catastrophe. Et je regarde aussi des contenus de personnes qui sont en route vers leurs objectifs dans un état d’esprit positif.

4/ Le collectif

Depuis quelques semaines, une de mes amies m’a fait rencontrer d’autres amis à elle lors d’un troc de graines et nous avons constitué un groupe d’entraide entre jardiniers. On se donne des infos, bons plans, on se file des graines, des plants en trop quand certain.es ont eu des loupés, on fait des commandes groupées pour diminuer les frais de port, bref, on travaille également toustes ensemble à notre résilience par la solidarité.

C’est vraiment chouette, et c’était un de mes buts en m’installant dans cette nouvelle maison.

Je crois au collectif et à l’entraide comme outil très efficace pour préparer son futur.

Je ne souhaite pas vivre en collectif, mais peut-être que si j’étais seule je n’aurais pas le même avis.

5/ L’idée qu’on n’est pas obligé de s’arrêter de travailler à la retraite

Et enfin j’aimerais aborder une dernière idée avec vous : et si on n’était pas obligé d’arrêter de travailler à la retraite ? 

J’ai l’impression que dans notre monde où beaucoup de gens subissent leur travail, ces mêmes personnes voient la retraite comme un bouton on/off : « on » on travaille, et « off » du jour au lendemain on ne travaille plus et la vie n’est plus que repos et loisirs.

Forcément, ça les fait rêver, et je le comprends.

▶️ Quand on fait un métier pénible, mal payé et peu stimulant, on doit avoir une seule envie : que ça s’arrête.

Ce n’est pas mon cas et ça fait plus de 10 ans que je ne travaille plus de manière classique, c’est-à-dire aller sur mon lieu de travail de 9h à 18h. J’ai été famille d’accueil 5 ans, et je suis à mon compte en tant qu’autoentrepreneuse depuis 5 ans.

Je perds petit à petit cette vision du travail, et je dois bien l’avouer : mon travail n’est pas pénible. 

Bien sûr il a ses aspects négatifs comme tous les boulots, mais globalement, on ne peut pas parler de pénibilité, et surtout, il est modulable : en temps, en intensité.

Je vous l’ai déjà dit : je compte bien être influenceuse ménopause, et après ça, fuites urinaires, lutte contre l’âgisme, épanouissement après 60 ans, etc. ! Vous n’êtes pas débarrassées de moi ! 

Et donc, pourquoi faudrait-il que j’arrête mon activité après 65 ans si j’ai envie de continuer ?

Si certains partenariats, ou la vente de mes livres, me fait encore gagner de l’argent ?

J’ai tout à fait conscience que mon cas est ultra particulier, mais il peut s’appliquer à certaines personnes. 

On a tendance à voir les retraités qui travaillent comme des personnes vraiment à plaindre, mais j’en connais chez qui c’est un véritable souhait. 

Il y en a aussi qui arrêtent leur boulot principal mais qui commencent une petite activité rémunératrice passion en plus de leur retraite.

L’arrivée à la retraite peut être un enjeu social. 

Bien sûr on peut s’engager dans des activités bénévoles, mais perso, je ne me coupe pas la possibilité de travailler quand j’aurai atteint l’âge de la retraite si je le souhaite, si je le peux, si c’est toujours pertinent, etc. Moins qu’aujourd’hui certainement, et ce n’est pas sûr, c’est juste une porte que je ne veux pas fermer.

▶️ EN CONCLUSION

J’ai hâte de connaître votre avis sur tout ça !

En tous cas, je souhaite préciser une chose : penser à mon futur et mener quelques actions en ce sens, ce n’est pas renoncer à mon présent. Ça fait plus de 15 ans maintenant que j’ai un mode de vie plutôt sobre et au maximum écologique, du coup assez économe.

C’EST mon mode de vie, futur ou non.

Mon mode de vie ne change pas beaucoup même en fonction de mes fluctuations de revenus et je ne suis de toutes façons pas attirée outre mesure par les possessions matérielles et les voyages clinquants donc je n’ai pas la sensation de me priver maintenant pour un hypothétique futur.

J’ai également conscience que le futur est incertain, je peux mourir demain. Donc toute mon attention, tout mon argent et toute mon énergie ne sont pas tournés vers mon futur, seulement une partie ! Car au contraire, je ne me verrais pas mener aucune action pour mon futur du fait qu’il est incertain.

Je ne sais pas ce que la vie me réserve, alors j’essaie de faire en sorte de ne pas regretter mes choix quelle que soit l’issue !

Qu’avez-vous pensé de cet article ?

Est-ce qu’il y a des sujets que vous aimeriez que je creuse un peu plus ?