La détox digitale est devenue un concept à la mode.
Eh ouais, on est arrivé à un point du développement de notre espèce où on a réussi à se créer une addiction à un truc qui n’est absolument pas utile à notre survie, on est vraiment très fort !
Quoiqu’il en soit, le temps passé sur écrans est un vrai problème de société, et j’ai décidé de l’aborder d’une manière un peu différente aujourd’hui.

Les articles fleurissent actuellement sur internet, en particulier sur les blogs, pour nous aider à lutter contre notre addiction aux écrans.
Parmi eux, je vous invite fortement à lire celui de ma petite sœur Cécile du blog “Prioriser et Profiter”“Détox digitale: comment décrocher des écrans”.
Je le trouve particulièrement intéressant au milieu de tout ce qui se dit sur le sujet, car comme à son habitude, Chemchile (oui, c’est comme ça que j’appelle ma sœur) part de son expérience et de ce qu’elle a réussi à mettre en place pour elle sans langue de bois et très simplement.
Elle y évoque notamment une appli que je vais m’empresser d’essayer car elle a l’air mieux foutue que celle que j’utilise actuellement.

Il existe donc aujourd’hui de nombreuses ressources pour nous aider à passer moins de temps sur les écrans.

Effectivement, c’est primordial.
Comme le dit Chemchile d’ailleurs, moins de temps sur les écrans, c’est plus de temps pour vivre une vie épanouissante.

Mais je crois que ce qu’on oublie de dire, c’est que la quantité de temps n’est pas le seul élément à remettre en question lorsqu’on s’interroge sur notre consommation de contenu numérique.
Voilà, je l’ai dit : pour moi on CONSOMME du contenu numérique, de la même façon qu’on consomme des objets ou des produits alimentaires.

Il y a beaucoup à dire sur le POURQUOI on surconsomme ces produits numériques (scroll infini sur les réseaux sociaux, vidéos Youtube, articles de blogs, etc…)
Il peut être super intéressant d’ailleurs d’utiliser la méthode BISOU comme filtre pour s’interroger sur ces questions, notamment le B de Besoin :
A quel besoin répond chez moi le fait que je passe autant de temps sur internet ?
C’est un sujet que je creuserai plus tard.

Aujourd’hui, j’aimerais planter dans votre tête la graine de l’idée suivante :
Un contenu numérique est un objet de consommation.
Par conséquent, nous licornes qui nous posons sans cesse la question de l’impact de notre consommation, nous devons regarder nos pratiques à ce sujet.

Tout comme dans les produits alimentaires, il y a de la qualité et de la merde dans les produits numériques.
Vous vous acharnez au quotidien à consommer mieux, à manger bio, à minimaliser vos biens matériels, mais vous passez plusieurs heures par jour à gober n’importe quel contenu.

Je trouve qu’internet est un outil merveilleux et je tiens à le dire car la tendance actuelle est à la diabolisation, mais en même temps on ne l’a jamais autant utilisé.

Internet, c’est comme un magasin dans lequel vous feriez vos courses.
Lorsque vous faites vos courses, personne ne vous met un couteau sous la gorge pour vous forcer à mettre ce que vous ne voulez pas dans votre chariot.
Dans le magasin, il y a plein de produits sains, qui font du bien à votre corps : des fruits et légumes bio, des céréales en vrac, etc…
Sur la Toile, vous trouverez également des produits d’excellente qualité. Des articles qui provoquent des déclics chez vous pour améliorer votre vie, des comptes instagram dont le message quotidien illumine votre journée.

Mais dans le magasin, vous avez aussi plein de produits de crotte : bouffe industrielle suremballée, aliments ne contenant aucun bienfait nutritionnel, gadgets complètement inutiles.
Même pire : des aliments néfastes pour votre santé.
Sur internet : pareil.
Du contenu juste inutile, y a qu’à se baisser pour en trouver.
Lorsque j’ai découvert Instagram, je me souviens avoir buggé intellectuellement pendant des jours et des jours lorsque j’ai vu le contenu de certaines meufs qui ont des MILLIONS d’abonnés.
En gros : une photo d’elle (tous les PUTAIN de jours) et en légende : « C’est lundi ! », « Red spirit », « C’est vendredi ! », voire même, attention, Bouddha n’a qu’à bien se tenir avec son éveil au pied de son arbre : « Bonjour »
Voilà voilà.
Creux, vide, inutile.
Des millions de gens perdent des précieuses minutes de leur vie chaque jour pour regarder ça.

Ca, c’est pour le contenu inutile, mais plus grave, il y a le contenu néfaste pour vous, que vous vous infligez.

Et je ne vous jette pas la pierre, Pierre, parce que je faisais ça moi aussi.
J’en parle brièvement d’ailleurs dans mon article : “Pourquoi je ne veux plus entendre parler d’effondrement”.

Tout comme nous sommes plus ou moins sensibles aux aliments qu’on ingère, on est plus ou moins perméable aux vibrations de ce qu’on lit.
Certains d’entre nous peuvent se gaver de malbouffe et être en parfaite santé, d’autres se tapent une indigestion au moindre écart.
Moi par exemple, je sais que je suis très perméable à ce que je lis sur internet.
A toutes les informations qui arrivent à moi, d’ailleurs, c’est pour ça que je n’ai plus la télé.
Si je lis du contenu pessimiste, résigné, pas éthique, je ne me sens pas bien.
Si je lis trop de commentaires de personnes qui ne sont pas bienveillantes, ça m’atteint.
Ca atteint mon énergie, je me sens lourde, inconfortable.

Aussi dans ma recherche de consommer sainement du contenu numérique, j’ai décidé d’agir comme je le fais pour ma consommation de produits alimentaires.
J’ai décidé de repérer ce qui me fait du bien, ce qui ne m’apporte rien et ce qui me fait du mal.

Pour moi, c’est même plus important comme filtre que juste la quantité de temps passé sur écrans.
Après tout, si je passe 1 ou 2 heures par jour à me nourrir de contenu qui m’apporte vraiment quelque chose, des pistes de réflexion intéressantes, une vraie plus-value pour ma vie, quel est le problème ?
De toutes façons, de fait, agir de cette façon fait baisser notre quantité de temps devant les écrans.
Pour ma part, rien qu’en éliminant les comptes réseaux sociaux qui ne m’apportaient rien ou des sentiments négatifs, en arrêtant de scroller et en arrêtant de lire beaucoup de commentaires, mon temps passé sur la Toile a nettement diminué.

Prenez soin de ce que vous donnez à votre esprit pour le nourrir de la même façon que vous faites attention à ce que vous mettez dans votre assiette, tel est mon message du jour !


C’est à vous :
– Racontez-moi où vous en êtes dans votre consommation numérique ?
– Qu’est-ce que vous avez mis en place pour nourrir votre cerveau avec du contenu de qualité ?
– Tiens d’ailleurs, est-ce que vous pouvez partager les contenus qui vous font vraiment du bien, qui vous élèvent, qui vous apportent un vrai plus dans votre vie ?


Je dis ça comme ça mais il faut absolument que tu lises mon e-book “Tordue et alignée !”, c’est pour ton bien!

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