A l’heure des objectifs, challenges, sorties de zone de confort, « être » ne suffit plus.
Charge mentale, charge morale, juste « vivre » doit se réapprendre.
Il paraît qu’on vit dans une société individualiste, narcissique, égoïste, mais en fait j’ai l’impression qu’on n’a jamais été aussi enchaînés qu’aujourd’hui.
Sauf que nos chaînes ne sont plus tellement visibles.
Depuis que je travaille à mon compte, je me rend compte par contraste de la vie que je menais avant.
La course, les transports, ou la route, la journée de boulot, les trucs urgents, récupérer le gnominou chez la nounou puis à l’école, faire les repas, entretenir la maison, faire en sorte que personne ne manque de rien.
Aujourd’hui, le simple fait de ne pas pouvoir suivre mon rythme biologique (sortir de chez moi le matin quand il fait encore nuit, ne pas pouvoir faire la sieste si j’ai envie, devoir parler à des êtres humains et m’agiter toute la journée quand j’ai mes règles) me semble être d’une grande violence^^
Pourtant je bosse.
Je fais ce que j’ai à faire.
Quand je vois le nombre de burn out, de dépressions, tout ce mal être…
Je me dis que c’est pas les gens qui sont malades, c’est juste une réaction normale au rythme qu’on s’impose.
Et s’il y en a parmi vous qui sont épuisés par tout ça, je sais qu’il y en a:
1/ Je vous envoie tout mon amour et mon courage.
2/ Ce post est le signe de l’univers que vous attendiez pour reconsidérer votre rythme de vie et vos besoins.
On a toujours plus de choix que ceux que l’on voit de prime abord.
Pensez-y, vraiment
Best résolution ever en ce début d’année : prenez soin de vous ♥️
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Bonjour Marie,
Je prends et reçois tout ton amour de bon coeur 🙂
Effectivement, le rythme qu’on s’impose est tout simplement inhumain.
Par le passé j’ai fait une reconversion professionnelle dans un métier manuel car je n’en pouvais tout simplement plus d’être dans un bureau où à chaque fois qu’une avancée technologique arrivait, cela signifiait aussi plus de sollicitation;
Quand j’ai commencé à travailler, il y avait le téléphone, le fax et le courrier. C’était tout (et déjà pas mal).
Ensuite ce sont rajouter les ordinateurs portables, puis les mails puis les téléphones portables, puis les mails sur les téléphones portables, puis les messageries instantanées, les whatsapp, les messages le week-end.
Dégoutée, éreintée, pressurisée, j’ai décidé de faire un métier manuel car naïvement je me suis dit « on ne peut pas pressurisé autant les activités manuelles, les Directions managériales sont bien obligées de respecter le temps humain ».
C’était une erreur, de la naïveté sans doute. Je l’ai découvert en y travaillant pendant plus de 4 ans…
Heureusement pour moi, j’ai plus d’une corde à mon arc et je rebondis « facilement ». Mais tout le monde n’a pas cette chance.
Alors je me mets à tes cotés pour envoyer le plus de bienveillance et de douceur à toutes celles et ceux qui sont en souffrance.
Et j’ajouterai que tu as complètement raison, nous avons plus le choix que ce que nous pensons, il faut en prendre conscience et parfois bousculer un peu les choses…