Je crois que quand on est eco anxieux, on se pose les mauvaises questions et on se donne trop d’importance.

Forcément si on regarde les informations factuelles, on se dit qu’on est mal barré, et on est confronté à notre impuissance.⠀
C’est désagréable.⠀
Ça fait bobo à l’empathie, mais aussi à l’ego, quelque part.⠀
⠀A mon avis, il faut accepter qu’on ne peut pas changer l’ordre du monde tout seul, même en s’épuisant, en donnant tout notre temps et notre énergie.⠀
Peut être que sur le coup ça nous rassure, on se dit: « Au moins j’aurai essayé », « Je fais absolument tout ce que je peux, j’ai tout donné ».⠀
En faisant ça, on négocie avec sa culpabilité.⠀
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Or moi, la culpabilité, c’est ma bête noire. ⠀
C’est pas de ma faute si la Terre est dans l’état dans lequel elle est.
C’est pas de ma responsabilité la manière dont les générations futures vont vivre.⠀

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Moi, je me situe entre les 2, dans le présent.⠀
Et dans le présent, je fais de mon mieux. Je consomme de mon mieux et j’essaie de transmettre à d’autres l’envie de faire pareil.⠀
Je ne serais pas plus efficace si je passe des nuits à me morfondre.⠀
Comme je dis toujours : « Le monde n’ira pas mieux si je vais mal, au contraire. »⠀

Je me détache du résultat.⠀
Je ne prédis pas l’avenir.⠀
Si ça se trouve, tout ce que je fais ça sert à rien, tant pis, il faut bien aller dans un sens, j’ai choisi celui qui me semblait le plus cohérent.⠀

Marie, maître Yoda ⠀

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