C’est pire ailleurs.
C’est la pensée limitante couplée au biais cognitif de l’engagement qui me fait le plus vriller
Les GAFAM collectent déjà toutes nos données donc bon, les cartes de fidélité…
Dans certains pays il n’y a pas le droit de vote, donc bon, …
Je m’en sors pas avec mon SMIC mais bon, les SDF…
Le « pire ailleurs », pour moi, c’est un épouvantail qui nous effraie pour nous faire accepter des choses qu’on n’accepterait jamais si on n’avait pas cette comparaison.
Et le biais de l’engagement, c’est continuer à accepter des choses parce qu’on a déjà commencé à le faire.
On peut choisir à qui on se compare, et ne pas toujours se comparer au pire, au plus malheureux.
On peut aussi se comparer au meilleur, pour tendre vers ça, au privilégié, pour questionner.
On peut aussi… Juste ne pas comparer et se demander si une situation nous convient. Si on se sent bien, si on est pleinement d’accord.
Le « pire ailleurs » ou « pire avant » nous empêche souvent de rêver.
D’avancer, de continuer le mouvement.
C’est souvent comme se reposer sur ses acquis.
Ça nous permet de mettre des jalons dans l’histoire, c’est bien, mais c’est juste UN élément.
Alors de + en + souvent, je ne me demande plus si c’est pire ailleurs ou si c’était mieux ou pire avant.
Je vois où je vais: un monde respectueux du vivant, des humains VRAIMENT égaux, une répartition du pouvoir.
Toutes les remarques qui entraînent une réaction du type: OK bon bah alors on fait rien
poubelle mentale.
Pas le time!
Bisous les grincheux, on a un nouveau monde à construire!