À la question « quel sujet budget vous intéresserait », on m’a répondu la question suivante : « Comment gérer financièrement les vacances entre ami.es ? ».
J’ai trouvé le sujet intéressant et je ne crois pas l’avoir déjà traité, et pourtant c’est quelque chose que je pratique souvent, vu que je fais plusieurs fois par an des escapades avec mes copines !
Voici mes conseils pour gérer au mieux le budget vacances entre ami.es :
1/ Tricount est votre BFF
Il s’agit d’une application sur laquelle chacune s’enregistre et note les dépenses effectuées.
On peut même moduler le nombre de parts d’une personne.
À la fin, l’appli dit qui doit combien à qui pour réguler tout ça.
Exemple concret : c’est souvent plutôt facile quand on est 4 et que tout le monde doit payer la même chose. Mais il m’est arrivé qu’une amie module ma part sur Tricount lors d’un réveillon où je ne mangeais pas de produits carnés qui coûtaient cher. Je n’avais rien demandé et j ’ai trouvé ça sympa.
Après vous faites comme vous voulez mais le fait que ça existe, c’est pratique.
2/ On PARLE de la THUNE en AMONT
Pour éviter les non-dits, les situations gênantes et autres rancœurs, on parle, on parle et on parle.
Exemple : « Je vous préviens, la thune c’est compliqué pour moi en ce moment » ou dès l’amorce du projet : « Quel est votre budget pour ce projet ? »
3/ On se cale sur celleux qui ont le moins de thunes
C’est très important, quitte à faire moins de sorties, moins de restos, amener de la bouffe sur place et faire des activités gratuites ou moins onéreuses.
Après si on n’est pas OK avec ça, vu qu’on a bien appliqué le point n°2, on sait quel budget va être octroyé au séjour, et si on trouve qu’il est trop bas, on ne force pas les ami.es qui ont moins d’argent : soit on n’est pas du tout raccord et on ne se greffe pas au projet, soit on accepte de payer plus (si les amis acceptent aussi).
4/ On met de l’eau dans son vin et on ne coupe pas les cheveux en 4
Mis à part éventuellement le nombre de parts à décider ensemble en amont pour Tricount, on lâche du lest sur le reste.
On décide ensemble des grandes lignes :
– Est-ce qu’un végé qui ne boit pas d’alcool doit payer la même part que quelqu’un qui veut un barbecue tous les jours + alcool ? (C’est un exemple de question, je n’ai pas la réponse)
– À partir de quel âge un enfant compte-t-il pour une part ?
Sorti de là, pitié on ne compte pas le nombre de chips mangées par son pote pour faire un calcul d’apothicaire à la fin.
On lâche du lest aussi sur sa consommation et on fait des compromis sur les produits achetés : ce n’est qu’une semaine ou 2 maximum, on se détend !
5/ On débrieffe si besoin quelques temps plus tard :
(parce que sur place ce n’est pas toujours évident)
Est-ce que tout était OK ?
Est-ce que chacun est bien rentré dans son budget ?
Est-ce que quelqu’un a vraiment abusé ?
Je vous avoue que de mon côté je n’ai jamais eu de soucis particulier à ce sujet, mais c’est aussi sûrement parce que, déformation professionnelle oblige, j’amène toujours la question budgétaire très tôt dans les discussions, dès l’évocation des différents projets.
Est-ce que vous avez des expériences à partager sur le sujet ?
