Voilà bien un sujet qui nous pose question !
Voilà le topo :
Tu viens de voir un reportage, de découvrir un blog, de lire un bouquin et de prendre d’un seul coup conscience de toute la merde qui se trouve dans tes produits ménagers, ou bien tes produits cosmétiques, ou encore dans ton assiette !
C’est décidé, tu vas complètement changer ta manière de consommer !
Seulement voilà, tes placards regorgent de produits qui te semblaient tout à fait normaux la veille, et qui te hérissent le poil d’effroi dorénavant.
Que faire ?
Généralement, ça nous fait ça pour le plus gros de notre consommation en une seule fois, mais ça peut encore nous arriver pour un produit en particulier au fur et à mesure de notre démarche.
On pensait que tel ou tel produit était clean, et tout à coup, bim ! Une polémique nous apprend que non, ou alors on découvre une alternative encore plus clean, encore plus locale, encore plus zéro déchet, etc…
Il y a plusieurs manières de faire face à ça et je vais t’en parler.
Je ne pense pas qu’il y en ait une qui soit meilleure qu’une autre, mais je vais quand-même te dire ce que je fais moi, après réflexion.
1/ Refourguer ses anciens produits à quelqu’un d’autre
Quelques fois je lis des personnes qui disent qu’elles font ça et c’est le tollé !
On leur dit : « Mais c’est un cadeau empoisonné ! Si c’est pas bon pour toi, c’est pas bon pour les autres ! C’est vraiment pas cool de donner des produits de merde ! »
Oui et non.
Je pense qu’il faudrait que la plupart des gens nuancent un peu leurs propos quand-même.
On parle pas d’un truc qui est devenu radioactif du jour au lendemain, mais d’un produit pour laver le sol que la personne utilisait encore hier. Que des millions de personnes utilisent d’ailleurs.
C’est une méthode que j’utilise en partie.
En fait, c’est la 1ère chose que je fais quand je ne veux plus d’un produit : je vois dans mon entourage si quelqu’un en veut. Et de toutes façons j’explique toujours pourquoi je donne le produit, donc après c’est aussi à la personne à qui tu proposes de se positionner.
Pour moi, la priorité, c’est que le produit soit utilisé jusqu’au bout, par toi ou par quelqu’un d’autre.
2/ Utiliser ses anciens produits jusqu’au bout
C’est en grande partie ce que je fais, combiné à la méthode du dessus.
Y a des produits que je ne peux pas donner car niveau hygiène ça le fait pas, ou bien personne n’en veut dans mon entourage : eh bien je les finis jusqu’au bout !
Et je peux te dire que souvent, ça me fait bien chier, mais je le fais quand-même !
Dernier exemple en date : il y a 18 mois, j’ai fait un achat compulsif de maquillage. Le truc qui pourtant ne m’arrive quasiment plus jamais, mais va savoir ce qui s’est passé ce jour-là.
Dans un Sephora en plus. Le gros gros n’importe quoi.
J’ai donc acheté un anti cernes qui m’a coûté SU-PER cher, mais un truc de malade, genre plus de 30 euros je crois. Bon, il était vegan, mais c’est la seule qualité qu’il avait : beaucoup trop couvrant, trop clair, pas bio et hors de prix.
Eh bien pendant ces 18 mois, je me suis forcée à ne pas en racheter !
J’aurais pu le donner mais pendant cette période j’étais vraiment très ricrac niveau sous donc j’ai repoussé le moment d’en acheter un nouveau.
Eh bien je peux te dire que quand je l’ai enfin terminé, j’étais super contente et j’ai apprécié le nouveau !
Autre exemple: il y a presque 2 ans, j’ai acheté des pastilles dentifrice pour se laver les dents à la Biocoop. Sur le coup j’ai trouvé que c’était une bonne idée: zéro déchet, blablabla. Sauf que non seulement quelques jours plus tard j’ai découvert que la compo était blindée de merde (non mais d’où je lis plus les étiquettes moi, un moment d’égarement), mais en plus je trouve personnellement ça hyper désagréable à utiliser. Je les utilise petit à petit pendant mes déplacements…
3/ Jeter
Perso, je ne fais pas ça, mais je peux comprendre les personnes qui le font.
D’un seul coup, voir tes anciens produits pleins de perturbateurs endocriniens te sort par les yeux et tu ne peux plus supporter l’idée de te mettre une fois de plus de ce truc sur la tronche.
Bon.
Je ne peux pas juger par ce que je n’ai jamais ressenti ça et que les personnes ne sont pas responsables de ce qu’elles ressentent, mais je me dis qu’il est possible de prendre un peu de distance avec ce genre de pratique et de se diriger plutôt vers les méthodes 1 et 2. Ne pas céder à la panique et au rejet total des produits.
Non ça ne nous fait pas plaisir de continuer à les utiliser.
Mais ils ne vont pas nous rendre malade du jour au lendemain non plus.
Finalement, je pense que les personnes qui jettent sont plus axées sur le côté « santé » que sur le côté « écologie ».
Parce que du côté « écologie », il est assez évident qu’un produit qui a déjà utilisé des ressources pour être créé et qui va encore générer des déchets après, doit être utilisé.
La base de ma réflexion est la suivante :
Un produit qui a été créé a déjà généré beaucoup de ressources lors de sa conception.
Maintenant il est là, même si on aimerait ne jamais l’avoir acheté.
Le jeter alors qu’il peut être encore utilisé me paraît inconcevable, car non seulement lui il va finir en déchet, mais il va falloir également des ressources pour créer le produit clean que je vais utiliser à la place : double ressources.
2ème avantage de finir ses produits : ça nous laisse du temps pour bien étudier ce qu’on va acheter pour le remplacer quand il sera terminé.
On est sur le I de la Méthode BISOU là, tu vois. Ne pas céder à l’immédiateté et à la pulsion d’achat, même de produits clean.
Parce que des fois on trouve une nouvelle recette, un nouveau produit, on se dit « chouette », on fonce dedans tête baissée et c’est pas le top non plus finalement.
Pendant le temps d’utilisation du produit, ça nous permet de faire notre petite recherche tranquillement et d’être bien préparé quand il faudra le renouveler.
Dites-moi tout: comment faites-vous quand un produit ne vous correspond plus?
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Je fais comme toi principalement entre la méthode 1 et 2… Mais il m est arrivée de jeter aussi car je savais que je ne le finirais jamais et ça encombrait mes placards… Je l ai surtout fait avec des produits ménagers que laissés par l ancien occupant des lieux
Plutôt la méthode 2 en ce qui me concerne rarement la 1 et jamais la 3 sauf si malgré tous mes efforts le produit devient périmé o7 juste plus acceptable dans ma vie ni celle des autres
Bisous et merc8 pour ces lettres que j’attends chaque fois avec impatience même si le sujet me plaît plus ou moins je prends toujours plaisir à te lire
Bonne journee
Bonjour,
De mon coté il y a plusieurs années ca a été majoritairement la méthode 1, j ai donné à des personnes qui de toute manière se fichaient des compo et auraient de toute manière acheté les mêmes m****, méthode 2 pour quelques produits pas top mais pas trop pourris que j’ai terminé, et méthode 3 exceptionnellement pour les quelques trucs hyper nocifs du genre déo avec de l aluminium.
Bonne journée!
Bonjour !
Méthode on finit les produits pour moi ! Je ne me vois pas par exemple refiler un produit à quelqu’un d’autre si c’est par question de conscience, si ce produit pollue la planète, ben qu’il pollue de chez moi ou de chez quelqu’un d’autre c’est la même chose. S’il s’agit d’un perturbateur endocrinien et que je ne le veux déjà plus sur moi, je ne le donne pas à quelqu’un d’autre non plus. Donc tant pis, je finis et après tout ira mieux 😉
Coucou! Alors ici méthode 1 à des personnes dans le besoin dont le souci principal est de se procurer lecoroduit de tte façon et je ne me vous par leur faire un speech ( une asso le camion douche collecte produits de toilettes linge de bAin couvertures et fringues pour les sdf) aussi lescpriduits à base de lait animal Et gluten quand on a commencé à ne plus les consommer.
Parfois methode 2 mais pas methode 3 ça me semble totalement insensé.
Coucou madame Salade!
Quand j’ai commencé le tri dans ma salle de bain, mon premier réflexe était de donner.
Dans un esprit solidaire aussi j’ai donné pour des foyers de jeunes femmes isolées , en me disant que quelque soit le produit, elles seraient bien contente d’air des produits d' »hygiène, que lapluspart du temps elles n’ont pas les moyens d’acheter. C’était pas non plus des très basiques, avant je m’étais fait avoir avec du green washing, et la marque Yves Rochers. Donc ces dames ont eu droit, aux shampoing gel douche et crèmes.
Puis les derniers produits d’autres marques sont partis grâce à l’application GEEV.
J’ai ensuite fini ceux qui me restaient.
Jeter, ne m’est jamais venu à l’esprit. Comme tu dis, il faut penser à l’énergie, aux ressources que ça a pris pour la conception.
Quand j’entends une pube, vantant les mérites d’une crème avec x extraits végétaux, je me demande toujours s’il en faut autant pour une efficacité. Étant passer à la slow cosmétique et aux ressources de dame nature, il m’en faut peu pour être heureuse!
J’utilse jusqu’à au bout…mais j’ai tendance à augmenter les doses pour finir plus vite, ce qui est parfaitement idiot ! J’ai fait ça pour ma ‘transition lessive’. Bon j’en ai aussi profiter pour passer les couettes en machine à la chaine, ainsi que les oreillers etc….
A dire vrai c’est très rare que je sois saisie d’une telle prise de conscience au milieu d’utilisation d’un produit que je ne me pose pas trop ces questions… Globalement, chaque fois que je termine quelque chose, je me pose quelques questions sur ce que je vais faire par la suite… Acheter ou fabriquer le même ? Fabriquer ce que j’achetais, voir l’inverse 😂 ? M’en passer ? Et donc les transitions sont variables…
Cela fait plus de 15 ans que je fabrique ma lessive, mais il m’arrive, en fin de bouteille de me dire, même recette ? Achat ? Parce que je me laisse la possibilité d’en acheter, 1 fois tous les 2 ou 3 ans en gros, pour plein de (bonnes) raisons persos et parce que je n’aime pas m’obliger 🙂
En cosmétique, peu à peu, ce fut « je m’en passe » et c’est progressif aussi…
Les 3 issues que tu donnes, c’est plutôt pour les objets (en plastique), le petit électroménager etc… Quand on trouve des alternatives au plastique, beaucoup jettent ce qu’ils utilisaient et fustigent ceux qui donnent ou utilisent jusqu’à la fin du bidule (parfois… Sans fin !) sur les groupes FB que je fréquente. J’ai le même sentiment ecolo que toi, je ne me vois pas jeter ni d’ailleurs donner (faut voir sa tronche) l’essoreuse à salade très seventies qui fait toujours son taff… Si ce bidule craque un jour (il est plus vieux que moi…) sans doute que je ne le remplacerais même pas, mais vu qu’il ne consomme pas d’énergie autre que l’huile de coude, et n’a pas le temps de polluer mes légumes, ben, on s’en sert, et dommage pour son plastique mais il est mieux là qu’en morceaux au fond de l’océan…
J’ai été bavarde. Pardon 🙏
Des bisous certifiés ecolobioveg* pour me faire pardonner…
Excellent sujet, je suis comme toi, je déteste le gaspillage, je suis plutôt méthode 2. La méthode 1 c’est surtout quand je viens d’acheter un produit (craquage marketing, par exemple) et qu’en fait je me rends compte qu’il ne nous convient pas.
Message qui n’a rien à voir avec l’article mais avec la Story sur les affiliations.
La révolution textile va fermer , c’est le moment d’acheter leur dernière pièce.
Plume est vraiment une marque PAS recommandable d’un Point de vue éthique relationnelle et professionnelle ( mais tu ne pouvais pas le savoir) je te conseil d envoyer un petit mail à « super Julie « elle t en dira plus.
Me suis inscrite à Newsletters avant de quitter fb, ouf !
Je finis et je change 🙂
Bsr Marie,
Oh mince pour la Recyclerie. Ce n’est pas loin de chez moi mais à croire que tout le monde se donne le mot pour les actions militantes/ associatives en même temps. Lol!!!!! Ce sera pour une prochaine fois.
Demain il y aura Julien Vidal à la Recyclerie. Je n’aurai pas tout perdu.
Je relis cet article qui m’avait bien lu lors de ma première lecture en parcourant ton super Pinterest (Bravo Cécile j’ai l’impression de tout redécouvrir). J’ai un cas de conscience sur un élément de ma salle de bains qui me turlupine depuis des années et les tubes attendent patiemment dans un coin que je prenne une décision : les gommages (pour les pieds en particulier). Ils peuvent encore servir à moi ou à quelqu’un d’autre mais j’ai un vrai probleme avec l’idée de balancer pleins de micro billes de plastiques dans le ventre des petits poissons qui vivent sur ma côte. Un avis quelqu’un ?
Faire de la place dans son chez soi n’est pas toujours évident, entre l’envie de tout enlever et de garder au cas où. On se retrouve à la fois encombré et perdu dans le tas.
Il existe plusieurs options si on veut se débarrasser de ces biens qui ne nous sont plus utiles, mais le plus pratique reste celui de faire appel à des professionnels du débarras. Ils accorderont une deuxième vie à ces objets, de plus l’opération serra fait dans un délai plus bref.