Y a un truc que je ne comprends pas.
Dans le milieu du développement personnel chalala namaste blabla, il est de bon ton d’avoir de la gratitude.
Même qu’on fait des belles photos de famille ou de paysages avec le hashtag #blessed

Bon, quand on a de la gratitude, c’est qu’on est conscient d’être bien loti, d’avoir de la chance, donc des privilèges, non?
➡️ Mais non, en fait, ce dernier lien ne se fait pas.
Ça crisse encore beaucoup quand on explique à certaines personnes qu’ils sont privilégiés.
« J’ai travaillé dur pour avoir ça »
« Oui mais le racisme anti-blanc »
« Oui mais #notallmen« 
C’est quoi le problème ?
Est-ce que savoir que ce que vous avez n’est pas l’unique fait de votre travail et de votre bon karma ternit votre gratitude ?
Est-ce qu’avoir conscience de vos privilèges vous donne la sensation d’être obligé d’agir pour ceux qui en ont moins, du coup c’est moins confortable ?
J’ai longtemps perçu la gratitude comme une fin en soi.
C’est vrai que c’est une super sensation, et que quand on la ressent, on se sent vraiment bien.
Du coup on a envie de la garder précieusement, de se rouler dedans parce que c’est tout doux.
Ça nous apaise, ça nous rassure, voire ça fait du bien à notre ego.
Maintenant, je me dis que la gratitude est un bon début.
A chaque fois que je la ressens (souvent, en ce moment), j’aimerais que tout le monde puisse la ressentir aussi.
Avoir conscience de ses privilèges ne ternit pas la gratitude. Ça ne nie pas non plus les épreuves par lesquelles on est passé pour en arriver là.

Crédit photo: Clémence HENON

 

➡️ Est-ce que ça vous parle?
➡️ Est-ce que ça vous arrive de vous sentir heurtées quand on vous parle de vos privilèges ?


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